Nous sommes les descendants des peuples de chasseurs-cueilleurs qui ont évolués sur notre planète ces derniers 2-3 millions d’années.
La chasse et la cueillette sont les premiers modes de subsistance de notre espèce. Il est donc normal que notre corps soit adapté à un régime d’activité physique ressemblant à ce modèle.
Alors à quoi ressemblait la vie de notre ami le chasseur-cueilleur ?
La chasse : Il lui faut constament marcher pour suivre le gibier, à courrir à perdre haleine à l’approche finale et faire l’utilisation d’un maximum de puissance musculaire pour abattre l’animal.
Désolé pour les enfants, mais c’est la vie..fallait manger Bambi avant l’arrivée du super-marché :)..
(Ca ou notre ami était lui-même le lunch, doit se sauver les jambes à son cou ou se défendre).
La cueillette : Généralement peu stressant, beaucoup de promenage, mais beaucoup de mouvements complexes pour avoir accès aux racines et aux divers fruits. Parfois, on doit lever des choses d’un certain poids pour y avoir accès ou ramasser Junior qui viens de se faire mal.
Mais attention, on ne gaspille pas son énergie (ses calories) pour rien! On ne sait jamais quand le prochain repas va être disponible.
Que peut-on retenir de ce modèle ? Que notre évolution nous a adaptés pour :
- Quand une activité physique est necessaire, elle est de faible intensité, mais relativement constante la majorité du temps.
- Faire appel de temps en temps à ce qu’on appelle le « Cardio » et la puissance musculaire, pendant une courte période et de forte intensité.
- Manger tout ce qu’on à devant nous, puis s’assir sur notre derriere pour économiser notre énergie .
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Bref, notre évolution nous prédisposes à prendre de longues marches, faire des « sprints » (course intense de courte durée) 1-2 fois par semaine et à lever des choses pesantes de temps en temps !
Une activité qui demande de faire du cardio-vasculaire de manière intensive pendant une longue durée va totalement à l’encontre de notre héritage génétique.
Le meilleur exemple pour le demontrer est de comparer des coureurs de marathon (une version glorifié du jogging) et des « sprinteurs ».
Les coureurs de marathon ont tendance à dévelloper peu de masse musculaire à fibre qu’on appelle « lente » (très efficace pour l’endurance..mais peu avantageuse si Winnie l’ourson est dans les parages !!). Ce genre d’activité, si pratiqué trop longtemps, va bruler presque tout le glucose necessaire au cerveau, qui vous dira.. »j’ai faim!! ».
Dites bonjour au plat de pâtes (qui n’est rien d’autre qu’une forme de sucre!!)..et pour ceux qui voulaient perdre du poids, retour à la case depart :(.
Et avant d’en arriver au plat de pâtes, le corpa à deja commencé à cannibaliser sa propre masse musculaire pour convertir les proteines de celle-ci en glucose, par le biais d’une hormone appellée la Cortisone!
Les « sprinteurs », de part leurs activités, amorcent la production d’hormones dans le corps qui favorisent le devellopement de la masse musculaire, surtout celle à fibre « rapide » (qui a l’avantage de bruler, même au repos, plus de calories).
De plus, on constate une amelioration des capacités cardiovasculaires, et ce même si la période d’activité est courte. Ce qui n’entraine pas le relachement massif de cortisone, vu qu’il reste encore assez de glucose dans le syteme pour fournir le cerveau.
Donc à mort la course à pied (jogging, marathon) ou le vélo stationnaire, surtout si ca veut dire suer sang et eau pendant des heures pour pas grand chose ;)!
Pas encore tout à fait convaincu ? On dit souvent qu’une image vaut mille mots..
Alors, est-ce le courreur de marathon de gauche..ou le sprinter de droite qui possède le meilleur profil de santé et d’activité physique :)?
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